Robin Suiffet a passé la première partie de sa vie au pied des montagnes, sous la frontière italienne du Mont-Cenis. La présence active des massifs montagneux, la nature souvent farouche, la chasse au dahu, l’alpinisme et ses victimes, les vastes domaines forestiers constituent un ferment propice au développement d’une ferme définition de la notion philosophique du Sublime, sensation d’écrasement et d’humilité face à une nature majestueuse et qui force l’admiration. Là-dessus, un parcours scolaire littéraire qui consolide les bases et une formation linguistique qui donne des armes. Il en résulte une pratique perpétuelle d’un art plastique en constante remise en question. Un exercice à la fois formel et théorique, mais également cathartique et passionné ancré sur la notion de Sublime, autour de laquelle gravite une réflexion esthétique, mais aussi philosophique et politique.